"Les incivilités relèvent du manquement aux règles de savoir-vivre : impolitesse, mépris, sous-entendus désobligeants, ect. Ces marques d’irrespect peuvent porter atteinte aux salariés mais ne constituent pas des infractions à la législation. En revanche, les violences physiques ou verbales (injures, menaces, agressions physiques) relèvent de comportements délictueux, pénalement sanctionnés."

"Les femmes, tous secteurs confondus (toutes fonctions publiques et privé / public), sont comparativement plus exposées aux violences externes, qu’elles soient verbales, physiques ou sexuelles. A noter également que les femmes exercent plus souvent des professions davantage exposées au public que les hommes."

"En plus des atteintes à la santé, les violences externes peuvent conduire les salariés à déprécier leurs compétences professionnelles et à douter de leurs aptitudes à poursuivre leur métier. La honte et l’humiliation vécues par les salariés peuvent en effet se transformer en culpabilité (“Pourquoi ne me suis-je pas méfié ?” “Peut-être est-ce ma faute si cette agression a eu lieu ?”...). La sphère privée n’est pas non plus épargnée par les conséquences de ces violences. Le sentiment que leurs proches ne comprennent pas ce qui a été vécu ou en minimisent les effets amène parfois les victimes à s’isoler."