Discriminations au travail : Pourquoi et comment favoriser un environnement inclusif en entreprise ?

Les discriminations au travail trouvent souvent leur origine dans des comportements inconscients, appelés biais cognitifs. Il s’agit de raccourcis de la pensée visant à simplifier l’analyse d’une grande quantité d’informations et qui vont conditionner certains de nos comportements face à une situation perçue. 

Ces habitudes de pensée pouvant être intégrées depuis l’enfance, il est parfois difficile de s’en défaire. Mettre en place une démarche de prévention des discriminations dans votre entreprise aide vos équipes à mieux comprendre et identifier ces biais, pour mieux s’en défaire.

Ces biais se manifestent sous de multiples formes et peuvent générer des discriminations ayant des conséquences sur les processus de recrutement, de promotion, et plus globalement sur les relations quotidiennes en entreprise. Les identifier est donc la première étape pour les déconstruire !

Loi Copé-Zimmermann (2011) : imposition d’un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises.

Loi Rixain (2021) : extension des quotas aux postes de direction pour atteindre 30 % de femmes d’ici 2027 et 40 % d’ici 2030 dans les grandes entreprises.

Index de l’égalité professionnelle : outil de mesure obligatoire pour les entreprises d’au moins 50 salariés, évaluant l’écart salarial, les augmentations et promotions, et imposant des mesures correctives pour les entreprises ayant un score inférieur à 75/100.

Les discriminations liées aux handicaps en entreprise
continuent à persister en raison de plusieurs obstacles :

• Manque de sensibilisation : une méconnaissance des handicaps, notamment invisibles, alimente les incompréhensions et les perceptions erronées vis-à-vis des collaborateurs en situation de handicap.
  
  
• Stéréotypes : ces personnes peuvent être par exemple perçues comme moins productives, ou impliquant un coût supplémentaire pour l’entreprise, ce qui freine leur embauche et leur évolution professionnelle.
  
  
• Environnement de travail non inclusif : l’absence d’aménagements adaptés (accessibilité, outils numériques, etc.) et une éventuelle stigmatisation contribuent à un sentiment d’exclusion généralisé.

Ces obstacles soulignent la nécessité de sensibiliser les équipes, d’adopter des pratiques inclusives et de favoriser un climat de confiance pour permettre à chaque salarié de s’épanouir pleinement.