Travail de nuit : limiter son impact sur la santé et la sécurité des salariés

“Le travail posté/de nuit, qui provoque un dérèglement du rythme circadien, perturbe donc entre autres, la transcription et l’expression de certains gènes mais aussi la synthèse de protéines et de sécrétion d’hormones. Cela a une influence sur le profil tensionnel, la fréquence cardiaque ou encore le métabolisme.”

“Toujours dans cet esprit de mesure, en plus d’associer les salariés aux discussions concernant les horaires du travail de nuit, on peut aussi mesurer leur ressenti grâce à des enquêtes internes permettant d’objectiver certaines problématiques, de comparer les résultats entre différentes populations et être ainsi en mesure d’agir grâce à des actions ciblées. On montrera aussi de la sorte aux salariés qu’on est à l’écoute.”

”La nuit, les équipes sont généralement réduites et l’atmosphère très différente de celle de la journée. Travail de jour rime avec réunions, rendez-vous, téléphone : autant de sollicitations qui laissent peu de temps pour s’occuper de ses équipes en tant que manager. La nuit, le management de proximité prend tout son sens. Une ambiance conviviale s’installe plus facilement et les relations hiérarchiques sont moins formelles.”